Chroniques d’une quarantaine: conscience.

Article : Chroniques d’une quarantaine: conscience.
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19 mai 2020

Chroniques d’une quarantaine: conscience.

Roulette Russe

Il est tard et il pleut. Ça sent la terre humide. Une pluie qui s’écrase sur les feuilles des arbres et violente ses branches. 53 jours de quarantaine enflamment la nostalgie et me poussent à réfléchir. Oui, l’humanité, celle qui a sacrifié tant de vies pour des idéaux d’égalité, de fraternité et de liberté, est ingrate à tous égards. Où allons-nous? Ne sommes-nous pas capables d’analyser que nous marchons sans direction?

Les dernières semaines ont été un long jeu de roulette russe.

En effet, nous ne sommes pas tués par un virus, nous sommes tués par notre égoïsme et notre manque d’éthique. Notre organisation, basée sur la richesse et la pauvreté, sur l’individualité, nous mène au bord de l’extinction si nous ne faisons pas quelque chose rapidement. Donc, si nous ne changeons pas quelque chose bientôt.

À vrai dire , nous sommes prédisposés dès le plus jeune âge à rivaliser. Nous sommes une société qui évalue votre réussite sociale dans la maison, la voiture et le travail que vous avez accompli, dans le luxe que vous possédez. Il est basé sur l’argent et le pouvoir. Et nous vivons ainsi depuis si longtemps, bref, cela nous semble normal. Les préceptes et les fondements de cette humanité sont devenus les luxes les plus impensables, dans le vice et la corruption. Cette «humanité »  se réjouit de la douleur des autres et s’efforce de maintenir l’esclavage de ses semblables.

Existe-t-il un « nouvel ordre »?

Cependant existe-t-il un autre type d’ordre ? Nous pourrions apprendre à nos jeunes à concourir pour leurs souhaits, à vivre pleinement.

Dans ces conditions, on pourrait penser à un autre type d’ordre social basé sur le collectif, l’empathie, le bien social, l’altruisme.

Cela semble triste et sans espoir, nous semblons ignorer cet ordre basé sur l’individualité.

Nous avons besoin de nouvelles valeurs. Changer le « moi »pour le « nous ».

Aujourd’hui plus que jamais, cette pause pourrait servir, pour une analyse de conscience, à prendre de meilleures décisions. L’avenir nous appartient aujourd’hui.

Réveillons-nous, prenons conscience et organissons-nous pour changer l’histoire de l’humanité sans égoïsme malsain, sans violence, sans esclavage, sans guerres, sans différences abyssales. C’est à nous de faire de notre monde, un meilleur endroit où vivre.

Tu es avec moi?

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